L'effet de Serre

 Vaste sujet d’actualité que celui là abordé par Mr Jean Vergnes consultant scientifique à l’UNESCO.

    L’auditoire assez nombreux ce jour là (preuve que ce thème de la conférence à caractère scientifique  devait plaire) a écouté cette présentation bien structurée dans sa forme et son contenu et dont le résumé du conférencier peut se ramener aux  3 problèmes fondamentaux ci dessous.

 

Un problème de socio –politique, un phénomène qui pourrait devenir dangereux compte tenu de son impact sur toutes les formes interdépendantes de vie sur la Terre, phénomène qui est lié aux interrelations entre le Soleil, la Terre et les Hommes.

 

     Un problème scientifique  avec explication des origines du mécanisme de l’effet de serre et  présentation dans le système solaire de la position de la surface de la Terre  qui est soumise de façon continue à un rayonnement électromagnétique (γ, X, UV, Rayonnement lumineux Violet>>> Rouge, IR) mais aussi à un bombardement de particules (électrons, noyaux d'atomes, …) et de "météorites" dont la grosseur peut aller du micron jusqu'à des valeurs relativement importantes. Il faut se rappeler qu'un météorite de quelques centaines de mètres peut produire l'extinction de toutes les formes de vie terrestre.


A l'image d'une serre, la Terre avec son atmosphère (80 km) a recréé le même phénomène qu'une serre agricole (avec son vitrage) à partir des gaz rares. Certains ont une origine anthropique : en augmentation constante, ce sont ceux là qui sont à l'origine de l'augmentation de l'effet de serre. L'importance relative (et non le pourcentage) de l'effet de serre des GES anthropiques, est approximativement exprimée par les valeurs suivantes : gaz carbonique 56%, méthane 17%, Ozone 12%, Oxyde nitreux  6%, …). Les gaz à effet de serre représentent moins de 1% des gaz contenus dans l'atmosphère terrestre (80 km), les autres gaz étant l'oxygène (  ~20%) et  l'azote (~80%).

Le rayonnement infrarouge (IR) y est piégé par ces GES et produit un réchauffement de tout ce qui se trouve dans la "serre terrestre". Ce phénomène a évidemment une incidence sur les climats. Il s'agit d'un réchauffement, dont  la valeur moyenne d'augmentation de température est d'environ de+ 0,8°C depuis le début de l'ère industrielle (1860). Ces GES n'ont pas le même pouvoir de réchauffement (CH4 est 21 fois celui du CO2, SF6 24000, NF3 17000, …), ni la même durée de vie (CH4/11ans, CO2 /120 ans, SF6 /50000 ans, …).

 Le conférencier  a rappelé les études effectuées par le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat)  à travers plusieurs scénarios d’ici  la fin du siècle.

L’UE (Union Européenne) a adopté comme base de sa politique la moyenne de ces scénarios (?)  : la variation moyenne de température, à l'échelle planétaire, se situerait entre 1,8°C et 4,5°C, mais la réalité serait qu’il  ne faudrait pas dépasser 2°C. Au-delà, les conséquences seraient immaitrisables.

 

     Enfin un problème de divergences de vues ou d’opinions assez marquées entre scientifiques et politiques sur ce sujet d’actualité et aux conséquences irréversibles à plus ou moins long terme suivant les décisions gouvernementales prises en fonction de la position des différents partis en présence.

Notre conférencier n’a pas manqué en outre de  mettre en évidence son point de vue sur cette question d’actualité qu’est l’ effet de serre, ce dont nous lui laissons l’entière responsabilité.