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Conscience et Tragique dans les drames shakespeariens

Par Marie-Chantal Martinez | Le 19/04/2016 | Commentaires (0)

LAVILLENIE IS A HERO

S'agissant d'une réflexion sur le sens qu'il convient de donner au terme tragique dans Shakespeare à partir de l'analyse de scélérats du théâtre élisabéthain, le conférencier Paul DESORGUES, professeur Honoraire de la Faculté de Lettres d'Aix en Provence, fit preuve de talent oratoire et d'acteur aussi bien dans notre langue française que dans celle de « la perfide Albion » devant une bonne assistance réunie en cette après midi là par l'Université du Temps Disponible de Salon de Provence pour un sujet, qui il faut bien le dire a mérité le déplacement .

Et maintenant laissons la parole au conférencier

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LAVILLENIE IS A HERO

Le titre de l’intervention du conférencier nous paraissait sybilline pour ne pas dire saugrenue : « Renaud Lavillenie est un héros » et en sous-titre « conscience et tragique » dans quelques tragédies de Shakespeare. Le libellé de la première partie était emprunté à un gros-titre de la BBC, qui annonçait l’unique médaille d’or de nos couleurs en athlétisme aux Jeux Olympiques de Londres.

Le jeu de mot portait évidemment sur Lavillenie et héros, la conférence sur le villain (le scélérat) et le héros chez Shakespeare.

Première partie

Pendant près d’une heure et demie, notre condisciple nous a présenté quelques grands personnages tragiques de Shakespeare. Il y eut tout d’abord Richard III, dont on vient d’exhumer le cadavre enseveli …sous un parking (sic transit gloria). Personnage, né contrefait, qui, en dépit de ses outrances et de ses crimes est un des personnages shakespeariens qui exerce une des plus extraordinaires fascinations sur le public depuis quatre siècles.

Ce monstre est un comédien. Jouant de sa verve comique, mu par une stupéfiante énergie vitale, il balaye tous les obstacles qui le séparent du trône, en séduisant sur le cercueil la belle-fille du roi Henry VI, qu’il vient de tuer. Le personnage n’accède jamais au tragique, en ce sens que par l’ambition il ne s’interroge jamais sur le sens de ses actions.

Il n’en va pas de même pour Macbeth et Lady Macbeth. Le couple tragique est poussé par une ambition qui les conduit à tuer le roi Duncan, à qui ils donnent l’hospitalité. Le crime est doublement sacrilège. Lady Macbeth, rongée par le remords met fin à ses jours en se jetant du haut des remparts. Macbeth, dont la conscience s’exprime par son imagination poétique tout au long de sa lente descente vers le néant, fait face à la meute qui l’assaille de tous côtés. Il meurt en touchant au plus profond du désespoir : "la vie… est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruits et de fureur qui ne signifie rien".

Sur ce point le conférencier propose une formule qui tente d’éclairer le sens du terme tragique en opposant les deux personnages. La conscience de Richard III n’est jamais tragique car elle revêt un caractère cynique alors que chez Macbeth elle est douloureuse. Richard à une conscience cynique du mal dans l’exercice du mal, celle de Macbeth dans ce même exercice du mal est douloureuse, donc tragique.

Seconde partie

La deuxième partie de l’intervention portait sur King Lear, la pièce la plus cruelle de Shakespeare et de ce fait, aux yeux du conférencier, « notre contemporaine », à telle enseigne que le Siècle des Lumières en avait modifié l’intrigue pour ne pas avoir à montrer les scènes de torture.

L’énucléation sur scène du vieux Gloucester et la mort gratuite, par pendaison, de la plus jeune des filles du vieux Lear, sont des actes uniques dans le Shakespeare de la maturité. Rien d’étonnant que Giorgio Strehler et Peter Brook aient fait de cette pièce des chefs d’œuvres de la mise en scène. Plus que sur la conscience tragique du héros, Shakespeare s’interroge sur la cause du mal et le sens ou l’absence de sens de la souffrance humaine.

Paul DESORGUES

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